Il Ă©tait une fois…
Une princesse. Tamar. Elle habite sur l’Ă®le d’Akhtamar, au-dessus du lac Sevan en ArmĂ©nie. Elle s’Ă©prend d’un roturier, qu’elle rencontre au marchĂ© du livre. La poĂ©sie les rĂ©unit. Le roturier Ă©crit un poème d’amour Ă Tamar et ils entament une liaison secrète. Chaque nuit, le roturier nage jusqu’Ă sa belle qui l’attend. Pour lui, elle allume une bougie qui le guide. Un jour, le père de Tamar apprend la liaison. Cet amour est impossible. La nuit suivante, il Ă©teint de son souffle puissant la bougie. Le roturier meurt et s’Ă©choue en criant Ahhh ! Tamar. La lĂ©gende raconte que ses cris continuent de rĂ©sonner aux abords du lac.
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Tamar et son dĂ©rivĂ© Tamara, raconte une femme audacieuse, courageuse, droite, tĂŞtue, persĂ©vĂ©rante, qui n’accorde pas facilement son pardon. Dans la Bible, Tamar est la figure d’une fĂ©ministe. En se prostituant auprès de Juda, elle lui offre l’expiation. En vĂ©ritĂ©, Tamar est une conquĂ©rante, au service de la justice, de la vĂ©ritĂ© et d’une morale triomphante.
Tamar signifie datte, palmier en hébreu, mais aussi demain (tamar-tomorrow).
La lĂ©gende de Tamar est source de bien des mĂ©taphores. C’est cette lĂ©gende que choisit de lire Hermine, après avoir donnĂ©, abandonnĂ© et trahi Mimi. Ă€ l’image de Tamar, Hermine va user d’audace et de stratagème pour retrouver sa petite chatte, et l’aimer demain d’un amour inconditionnel, d’un amour fidèle. D’un amour chaque jour plus essentiel. Devenant tour Ă tour caution rĂ©demptrice et crĂ©atrice, le prolongement l’une de l’autre.
L’ArmĂ©nie aussi, a sa flamme puissante de libertĂ©.