Voilà Paris : son air vicié et son tumulte.
Un gentil p’tit appartement.
HERMINE chante
À l’aube tu t’étales
Tandis qu’au crépuscule
Tu t’éveilles tu détales
Je suis sur les rotules
Tu dors la nuit
Tu t’assoupis le jour
Je suis prise de court
Par tes assauts de joie
Tu grossis t’épanouis
As trouvé tes repères
Mon antre est ton repaire
La maison de Mimi
Bibelots futilités
Vanités déplacées
L’appart’ est épuré
Aéré ça me plait
Moins chez moi que chez toi
C’est toi qui fais la loi
Tes yeux dans les miens
Comment te résister
Quand tu t’accroches à moi
HERMINE
Comment te résister
Quand tu t’accroches à moi
Ton regard acéré
Je n’ai plus le choix
Lovée dans les armoires
Ou au milieu des livres
Tu ouvres tous les placards
Jamais assez ivre
Tu me suis com’ mon ombre
Jusque dans la pénombre
Même dans la salle de bains
Plongée dans un recoin
Plus besoin de réveil
Ton cri dans mes oreilles
La nuit entière
Tu joues avec mes nerfs
Le narrateur, l’Oiseau bleu messager
Cette cohabitation soudaine, c’était aussi :
beaucoup de caresses, d’ivresse, de tendresse,
beaucoup de bonheur, de chaleur et d’ardeur.
HERMINE chante
Combien de malices
Combien de délices
Combien de caprices
J’aime que tu t’immisces
Tant d’hystéries
Tant de poésies
Réunies
Tu irradies ma mimi
Combien de miaous
Mon petit matou
Combien de calinous
Jamais de courroux